Aujourd’hui, j’ai été confronté à ma petite voix intérieure.
La petite voix qui veut se soucier de ce que les autres vont penser et non de ce que je veux réellement. Du coup, si je laisse cette petite voix dicter mes actions par crainte de ne pas être dans le moule, j’efface ma propre personnalité.
Cette situation s’est passée dans une activité bien banale, c’est-à-dire lors d’un magasinage en ligne! J’ai vu dans une boutique en ligne de Montréal des robes que je trouve splendide et qui me reflète dans mes valeurs. De plus, la compagnie offre d’incroyables promotions sur ces items. Bref, avec enthousiasme j’ajoute ces 2 petites robes colorés dans mon panier d’achats.
…
Puis, je me mets à réfléchir à ce que les autres vont penser.
«Vont-ils trouver que c’est trop enfantin?»
« Est-ce que c’est trop éclatant?»
« Est-ce que les gens vont trouver les robes belles?»
«Peut-être que je pourrais plutôt m’acheter la petite robe noire, c’est plus classique.»
Je me mets donc à magasiner sur un autre site Internet et je me convaincs de ne pas les acheter.
-30 minutes plus tard à naviguer sur un autre site, je n’ai rien trouvé qui m’intéresse. Pendant ce temps, mes 2 petites robes colorées avec leurs images d’oiseaux, de chats et de chiens sont toujours dans mon panier d’Achats.-
Puis, j’ai cette réflexion concernant un article que j’ai écrit récemment sur l’authenticité et l’importance de faire briller nos couleurs. Dans cette situation-ci, j’étais en train de faire le contraire! J’orientais mes actions & mes choix pour être dans le «moule» , et ce, même si au départ j’étais excitée, heureuse et emballée à l’idée de me voir porter ces jolies robes.
J’ai décidé de ME choisir et d’acheter ces deux robes vibrantes de la compagnie Trop Belle et je vous garantis que je vais les porter fièrement ce printemps avec mon chapeau de paysanne.
Bref, c’est en prenant conscience de ce qui nous représente et de ce que l’on aime versus ce que l’on croit être correct pour la société que l’on peut créer notre bonheur. L’histoire de la robe est une analogie qui permet de voir que bien souvent on se bloque dans le but de plaire plutôt que de vouloir s’aimer en premier. Qu’en pensez-vous?